Rigueur et sélectivité : les clés du direct lending chez HSBC Asset Management
Un développement du direct lending chez HSBC Asset Management
Depuis 2019, Tom Green a piloté la création de la stratégie de direct lending au sein de HSBC Asset Management, avec un début au Royaume-Uni puis une extension sur l'Europe. Avec une équipe de 20 personnes, HSBC Asset Management a levé près de 3 milliards de dollars à fin juin 2025 à travers ses différentes stratégies.
Une discipline rigoureuse dans un marché compétitif
Face à un marché marqué par une baisse des volumes de fusions-acquisitions, une compression des marges et des conditions plus agressives, HSBC Asset Management maintient une discipline stricte dans la sélection et la structuration des investissements. Grâce à son partenariat avec la banque HSBC, l'équipe bénéficie d'un accès privilégié à un flux important d'opportunités, lui permettant de rester sélective tout en offrant de potentiels rendements ajustés au risque attractifs.
Une structuration prudente des portefeuilles
HSBC adopte une approche de structuration "style bancaire", privilégiant des niveaux de levier modérés et des clauses contractuelles solides.
Le portefeuille en euros présente un ratio dette/EBITDA moyen de 3,3x, nettement inférieur à la moyenne du marché européen (5,2–5,5x), tout en offrant des marges supérieures à 500 points de base. Cette approche prudente vise à assurer la résilience du portefeuille dans le temps.
Le potentiel du marché intermédiaire européen
Le marché du direct lending en Europe a atteint une maturité permettant de couvrir une large gamme de tailles et de profils de risque. HSBC se concentre sur les transactions inférieures à 100 millions d'euros, particulièrement dans le segment inférieur du mid-market, où la concurrence est moindre et la structuration des opérations plus flexible.
La résilience face aux défis géopolitiques
Malgré les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, le modèle de direct lending s'est montré résilient, avec une faible corrélation au PIB. HSBC identifie des entreprises en forte croissance, souvent supérieures à celle des économies locales, tout en surveillant des risques émergents comme l'inflation, la cybersécurité et l'IA.