La géographie est-elle le reflet de l'histoire ?

Principaux points :

• Le phénomène d’urbanisation s’accélère depuis deux cents ans et cette tendance va très certainement se poursuivre. Près de 90 % de la population mondiale vivra en milieu urbain d’ici 2050, contre 16 % en 1900 et environ 55 % aujourd’hui
• Les effets d’agglomération liés au regroupement des entreprises et des services, ainsi que les économies d’échelle résultant de l’urbanisation, ont contribué à une augmentation du patrimoine par habitant. Ces tendances ont largement bénéficié aux investissements immobiliers
• Toutefois, les villes sont confrontées à trois défis susceptibles d’avoir un impact négatif sur la valeur des biens :
  • les tendances démographiques (en particulier le vieillissement et le déclin des populations) ;
  • l’impact des avancées technologiques, comme le télétravail et le commerce électronique ; et
  • la nécessité d’adopter des modes de vie durables en raison du changement climatique induit par les activités humaines
• Selon nous, ces défis ne remettent pas en cause la tendance à long terme de l’urbanisation et ne compromettent pas le potentiel de performance de l’immobilier. Nous anticipons néanmoins une disparité de plus en plus grande entre les régions et les secteurs performants et ceux susceptibles de sous-performer
• L’immobilier dans les zones urbaines est une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre. Des solutions sont néanmoins envisageables grâce à l’adoption de pratiques de construction plus durables et à des émissions par habitant plus faibles, dans le cadre de plans de développement urbain bien planifiés.