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Perspectives à mi-année 2023

Économies mondiales désynchronisées
05 juillet 2023
    • Les économies mondiales, leurs politiques budgétaires et les politiques des banques centrales sont « désynchronisées ».
    • Les États-Unis devraient entrer en récession au quatrième trimestre puis connaître une année de contraction. Nous anticipons une récession en Europe en 2024.
    • L’inflation élevée s’atténuera rapidement selon nous et la Fed baissera ses taux avant la fin de l’année.
    • Les actions chinoises disposent d’un potentiel de performance cette année, compte tenu de la réouverture économique et de la dynamique positive des bénéfices. L’Inde, bénéficie d’une conjoncture économique idéale.

    Joseph Little, Stratégiste mondial, HSBC Asset Management


    Thèmes clés pour le deuxième semestre 2023

    Les voyants sont au rouge concernant la croissance dans les économies occidentales (États-Unis et Europe). Toutefois, les marchés actions et crédit continuent d’évoluer favorablement en étant visiblement désynchronisés par rapport à cette alerte.

    Les marchés émergents semblent également « désynchronisés ». Cette classe d’actifs est restée à la traîne cette année, après une année 2022 difficile. Le scénario macroéconomique des pays émergents semble néanmoins bien meilleur que celui des pays développés.

    Enfin, on peut s’interroger quant au profil de performance des portefeuilles diversifiés et se demander si les obligations constituent toujours une source de diversification pertinente par rapport aux marchés d’actions. Cependant, une « diversification intelligente », qui consiste à saisir les singularités des marchés émergents, peut sensiblement améliorer les performances ajustées au risque des portefeuilles.

    Récession en ligne de mire

    Nous anticipons une récession qui démarrerait aux États-Unis à partir du quatrième trimestre de cette année et nous pensons que 2024 sera une année de contraction générale. Certains pans de l’économie résistent encore, mais la balance des risques fait désormais apparaître une forte probabilité de récession. L’Europe est un peu en retard par rapport aux États-Unis et ne devrait entrer en récession qu’en 2024, mais les données macroéconomiques des deux régions sont alignées. Nous traversons déjà un léger recul des bénéfices et les défauts des entreprises commencent à se multiplier.

    Le point positif est que nous nous attendons à ce que l’inflation se modère assez rapidement. Cela donnera aux responsables des politiques monétaires la possibilité de baisser les taux d’intérêt. Nous pensons que la Fed réduira ses taux avant la fin de l’année tandis que la BCE et la Banque d’Angleterre lui emboîteront le pas l’année prochaine. Mais les banquiers centraux ne peuvent pas procéder à cette baisse des taux directeurs si l’inflation est significativement au-dessus de la cible. Il est donc important que la récession ne survienne pas trop tôt et que la désinflation se concrétise.

    La récession à venir ressemblera davantage à celle du début des années 1990 et notre scénario central prévoit une baisse de 1 à 2 % du PIB.

    Conséquences en matière d’investissement

    D’après notre scénario central, les économies occidentales devraient entrer en récession et les marchés financiers, confrontés à des difficultés, seront agités. Cette situation est due à deux raisons. Tout d’abord, le resserrement rapide des conditions financières a provoqué un ralentissement du cycle du crédit. Deuxièmement, les marchés ne semblent pas tenir compte d’une vision particulièrement pessimiste du monde. Nous pensons que l’actualité des six prochains mois pourrait être difficile à assimiler par un marché qui table sur un « atterrissage en douceur ».

    La récession ne sera pas assez importante pour éliminer toutes les pressions inflationnistes du système. Par conséquent, à terme, on peut s’attendre à un régime d’inflation et à des taux d’intérêt légèrement plus élevés à long terme.

    Nous adoptons donc une vision globalement prudente du risque et de la cyclicité dans les portefeuilles. L’exposition aux taux d’intérêt – en particulier la courbe des bons du Trésor – est attrayante, notamment sur les segments à court et moyen terme. Les obligations européennes nous semblent également intéressantes. Côté crédit, nous sommes sélectifs et privilégions le crédit de meilleure qualité par rapport aux obligations de qualité de crédit dégradé. Nous sommes prudents sur les actions des marchés développés.

    Marchés émergents

    La combinaison des baisses de taux de la Fed, d’un affaiblissement du dollar, de la croissance et de l’inflation en relatif semble indiquer que les pays émergents sont le bon choix en matière d’allocation d’actifs. L’assouplissement de la Fed et le retournement du cycle des liquidités ont provoqué un afflux important de capitaux vers les pays émergents au début des années 1990. Une tendance similaire pourrait se reproduire.

    Les actifs des pays émergents présentent également des corrélations moins importantes entre les pays. Les craintes relatives à la stabilité financière semblent également moins prononcées dans les pays émergents à l’heure actuelle. Les investisseurs bénéficient ainsi d’une opportunité d’amélioration de la diversification de leurs portefeuilles et de leur potentiel de performance. Nous privilégions les actions émergentes et la dette émergente en devise locale. Nous cherchons à nous exposer à la prime de croissance des marchés émergents par le biais des primes de risque et des devises des pays émergents.

    Chine et Inde

    En Chine, la demande intérieure devrait rester soutenue grâce à trois facteurs : l’épargne importante des ménages, un secteur immobilier en train de dépasser son point bas et les efforts du gouvernement pour soutenir la création d’emplois. Il existe une marge d’assouplissement de la politique monétaire grâce à la faiblesse de l’inflation et la croissance du PIB devrait facilement dépasser l’objectif de 5,0 % fixé par le gouvernement pour l’année en cours. Nous sommes positifs, en supposant que de nouvelles mesures de relance seront confirmées, mais nous restons sélectifs et ciblés. Pour cette raison, nous continuons à surpondérer les actions chinoises.

    L’avantage de diversification des actions chinoises ne doit pas être sous-estimé. En effet, les actions ayant des rendements de dividendes élevés sont en train de surperformer les actions de croissance en Chine et en Asie, alors qu’on observe le contraire dans les marchés développés.

    L’Inde constitue, avec la Chine, le principal relais de croissance macroéconomique en 2023. L’économie du pays s’est nettement redressée après l’épidémie de la Covid-19, sous l’effet du dynamisme des dépenses de consommation et du rebond des services. En Inde, les récentes surprises à la hausse de la croissance et à la baisse de l’inflation créent une conjoncture économique idéale. L’amélioration du bilan des entreprises et des banques a également été stimulée par les subventions publiques, tandis qu’en parallèle, la thèse d’investissement structurel à long terme pour l’Inde reste intacte.

    Actifs alternatifs

    Les actifs non cotés envisagés comme des investissements défensifs de croissance, peuvent jouer un rôle, mais nous restons sélectifs. Les marchés immobiliers principaux que constituent les États-Unis et l’Europe sont en difficulté en raison de l’impact du travail hybride sur la demande d’immobilier de bureaux et du fait de la baisse des valorisations qui s’accompagne d’une réduction des transactions. Les marchés d’Asie-Pacifique, en revanche, sont « désynchronisés » et mieux protégés de l’inflation et de l’augmentation des taux d’intérêt.

    Il existe également une demande croissante pour les actifs d’infrastructure, en particulier ceux qui peuvent contribuer à la transition verte ou bénéficier de l’essor des communications numériques. De manière générale, les actifs non cotés restent des facteurs de diversification intéressants.

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